Thomas et son essai « Ethique : ligne de conduite ou barrière morale » remportent le 1er prix du district du concours national d’Ethique professionnelle, édition 2019/2020, et s’envole vers la finale nationale.

Un concours national sur des enjeux de société

L’objet du concours est d’inviter les étudiants de l’enseignement supérieur à réfléchir sur le rôle de l’éthique professionnelle en se projetant dans l’avenir, l’entreprise et la société dans lesquels ils seront amenés à évoluer comme professionnels et comme citoyens. Il a pour vocation d’éveiller les consciences vers un comportement responsable en posant cette simple question : Les transformations rapides de nos sociétés posent des questions éthiques fondamentales pour notre avenir…quelles sont, quelles seront vos valeurs pour construire le monde de demain ?

Créé en 2004 ce concours annuel est à l’initiative de l’ensemble des Districts français du Rotary regroupant plus de 34000 professionnels d’horizons différents. La Conférence des Grandes Ecoles – CGE – a décidé de s’y associer dès 2005, et d’en devenir co-organisateur. Outre un prix de 100€ remis dans chaque région, un prix national de 2000€ et des distinctions diverses sont décernés à Paris lors d’une cérémonie placée sous le Haut Patronage de la Commission nationale française pour l’UNESCO – CNFU. Tous les étudiants de l’enseignement supérieur de niveau Bac + 3 à doctorants, toutes disciplines confondues, peuvent participer au concours.

Le sujet est libre, pourvu qu’il se rapporte à l’éthique professionnelle, et doit être traité sous la forme d’un essai individuel ou collectif.

Le jury régional, constitué de personnalités du monde de l’entreprise et de l’enseignement, désigne courant mars le lauréat au niveau régional.

Trois essais sont sélectionnés en vue de participer au concours national regroupant les dix-huit Districts français du Rotary.

Dès lors, le jury national désignera le lauréat du prix national en avril.

Félicitons également Gabriel et « L’éthique de l’éthique professionnelle ou les paradoxes de l’éthique professionnelle » « Ethique et choix moraux dans les jeux vidéo » et Baptiste et son « Ethique et informatique : une relation complexe mais nécessaire » pour leur participation qui dénote leur intérêt, leur investissement et leur clairvoyance sur la nécessité d’aborder le monde professionnel et sociétal avec un regard éthique.

Les résultats nationaux seront connus courant avril.

Bonne chance Thomas !

Plus d’infos sur le concours

Le Rotary International

Le Rotary est une association mondiale qui rassemble 1 220 000 membres répartis dans 34 500 clubs présents dans plus de 200 pays sur tous les continents. Le Rotary a contribué à la création de l’UNESCO en 1943, il y est représenté avec un siège consultatif de même qu’à l’ONU et au Conseil de l’Europe.

À l’origine, l’idée de Paul Harris, son fondateur, était de promouvoir la solidarité entre hommes d’affaires, mais, très vite, la notion d’action humanitaire vint se greffer sur cet objectif. Le Rotary a pour objectif de cultiver l’idéal de servir auquel aspire toute profession honorable et, plus particulièrement, s’engage à :

  • Mettre à profit les relations et contacts pour servir l’intérêt général
  • Observer des règles de haute probité dans l’exercice de toute profession et reconnaître la dignité de toute occupation utile ; considérer la profession de chaque Rotarien comme un vecteur d’action au service de la société
  • Appliquer l’idéal de servir dans la vie privée, professionnelle et publique
  • Faire progresser l’entente entre les peuples, l’altruisme et le respect de la paix dans le monde

Le Rotary se présente comme une organisation apolitique et non confessionnelle ouverte dont la devise est « Servir d’abord » (Service above Self).

Les clubs locaux sont regroupés par districts sous l’égide d’un gouverneur et d’une équipe qui assurent la coordination régionale et le lien avec le Rotary International. On compte 18 districts en France.

La Conférence des grandes écoles

Créée en 1973, la CGE (association loi 1901) comprend 285* membres dont 227 Grandes écoles (ingénieur, management, architecture, design, institut d’études politiques…) toutes reconnues par l’État, délivrant un diplôme de grade master. Elle compte également 21 entreprises membres ou partenaires et 37 organismes membres. L’admission à la CGE se fait sur des critères exigeants portant sur la structure, les modalités de recrutement, l’approche pédagogique, l’ouverture internationale, le lien avec l’entreprise, l’accompagnement des étudiants et la nature des diplômes.

Ses missions : La CGE est un cercle de réflexion (think tank), qui participe activement aux réflexions concernant l’enseignement supérieur. Elle produit des synthèses, études et enquêtes qui font référence au plan national : Insertion et la Mobilité des jeunes diplômés, Baromètre de l’ouverture sociale, ouverture internationale des Grandes écoles, livre blanc sur l’entrepreneuriat, la pédagogie…

La CGE assure un rôle de représentation de ses membres auprès des pouvoirs publics, des acteurs de l’économie et de la société. Elle prend position publiquement sur les sujets liés à l’enseignement supérieur et à la recherche et promeut les intérêts et l’image des écoles, sur les plans national et international.

La CGE est un organisme accréditeur de formations (Mastère Spécialisé, MSc, BADGE, CQC) pour ses membres. Elle s’assure du respect de ses principes fondamentaux (excellence, insertion professionnelle, ouverture internationale, accréditation des formations…) et garantit la qualité des programmes. Les 227 Grandes écoles* membres de la CGE dispensent près de 600 formations accréditées et permettent à la France de proposer une offre de formation et de recherche à déclinaisons multiples en adéquation avec le marché du travail.