Emmanuel Duflos, directeur de l’EPF Engineering School, a été élu à l’unanimité, le 14 juin dernier, président de la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs pour deux ans lors de l’Assemblée générale de la Conférence.

Fondée en 1976, la CDEFI, réunissant l’ensemble des directeurs et directrices des établissements ou composantes d’établissements accrédités par la Commission des titres d’ingénieur (CTI) à délivrer le titre d’ingénieur diplômé, a pour principale mission d’étudier tous sujets relatifs au métier et à la formation des ingénieurs, ainsi qu’au développement de la recherche et à la valorisation de celle-ci. Elle a également vocation à promouvoir l’Ingénieur de l’école française, dans le monde comme en France. Ainsi, la dimension internationale est au cœur de ses préoccupations.

Pour épauler le nouveau président dans ses missions, il s’entoure d’un Bureau composé de 4 vice-présidents et vice-présidentes :
– Laure Morel, directrice de l’ENSGSI,
– Romuald Boné, directeur de l’INSA Strasbourg,
– Cécile Delolme, directrice de l’ENTPE,
– Dominique Baillargeat, directrice de 3iL Ingénieurs.

Emmanuel Duflos a rappelé son fort engagement à faire reconnaître la place et la contribution des écoles d’ingénieurs dans l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation mais également dans les réponses à apporter pour atteindre les objectifs de développement durable.

Sous sa présidence, la CDEFI travaillera à promouvoir et défendre le modèle des écoles françaises d’ingénieurs, notamment en s’attelant à :
• inscrire pleinement le diplôme d’ingénieur dans une dimension européenne
• promouvoir l’action des écoles d’ingénieurs comme des actrices majeures et incontournables de la formation en ingénierie (du bac+3 au bac+8)
• défendre la mise en place d’un plan d’investissement massif pour l’enseignement supérieur (et plus spécifiquement les formations portées par les écoles d’ingénieurs)
• faire reconnaître la recherche dans les domaines d’excellence portés par les laboratoires des écoles, souvent en cotutelle avec d’autres établissements et des organismes nationaux de recherche, et renforcer, grâce aux écoles d’ingénieurs, la force d’action de la France dans la production de connaissances et d’innovations pour une ingénierie responsable.